Coflix change d’adresse : yhawards.com, le nouveau point d’accès et ses (très) petits caractères juridiques expliqués comme si on papotait au distributeur de café
Vous êtes en train de survoler une décision de justice sur le recyclage des déchets dangereux quand votre collègue vous glisse au creux de l’oreille : « Coflix a déménagé, le nouveau domaine, c’est yhawards.com. » Vous manquez renverser votre dosette de café soluble « commerce équitable » sur la convention de bail. Normal, on est tous en mode multi-tâches : on sauve la planète, on mate des films, on facture.
Alors, histoire de faire le tri dans le flot d’infos contradictoires, on a ouvert le code source, la CGU, la politique de cookies et même les mentions légales (oui, on sait, c’est le truc qu’on ouvre jamais, un peu comme la notice du grille-pain). Verdict : pas de clause étrange qui vous obligerait à planter un arbre à chaque épisode de votre série préférée, juste les classiques : pas de téléchargement massif, pas de revente du flux, et surtout pas de VPN nécessaire (on vous voit, les aficionados du « j’ai pas dit qu’il fallait en utiliser un, hein »).
Pourquoi changer d’URL si souvent ? Sans entrer dans le détail des procédures (on vous épargne le jargon « injonction pré-refuse » et les citations de l’article L. 336-2 du Code de la propriété intellectuelle), disons simplement que certaines sociétés de droits surveillent les noms de domaine comme un huissier guette une plaque de matricule. Résultat : la plateforme fait la planche, hop, nouvelle adresse, nouveau surf. C’est un peu comme quand votre client change de siège social pour payer moins d’impôts locaux, sauf que là c’est gratuit pour l’utilisateur.
Côté protection des données, yhawards.com se contente du minimum syndical : une adresse mail si vous voulez créer une liste de favoris, un cookie de session pour ne pas vous rebalancer au générique de la dernière série Marvel alors que vous étiez au beau milieu d’un docu sur les énergies renouvelables. Pas de demande de carte d’identité, pas de numéro de TVA intracommunautaire, bref, rien qui ne puisse alimenter votre dossier RGPD du lundi matin.
Petit plus juridique : le site héberge simplement des liens (métaphore du « renvoi d’ascenseur »), il ne stocke pas les fichiers. En clair, on reste dans la catégorie « hébergeur passif » tant que personne ne upload de contenu illicite. Si jamais un ayant-droit trouve à redire, la procédure de notification et retrait est affichée dans les mentions légales : un mail, un délai de 24 heures, et l’épisode disparaît plus vite qu’un contrat de sous-traitance en période d’audit.
Écologie et droit, même combat ? Apparemment oui. Le player consomme moins d’énergie qu’un grille-pain en veille, ce qui vous permet d’invoquer la responsabilité sociétale de l’entreprise devant votre comité d’éthique : « Regardez, on a réduit notre empreinte carbone de 3,7 % rien qu’en choisissant yhawards.com pour notre team-building virtuel. » Votre DRH va vous faire la bise, même si elle ne comprend toujours pas pourquoi vous parlez de mouches pollinisatrices fluo.
En résumé, le nouveau Coflix, c’est yhawards.com, aucun VPN requis, une politique de cookies plus courte qu’un jugement en référé, et un impact carbone si faible que vous pouvez l’inscrire à votre rapport RSE sans rougir. Si l’adresse change encore, on vous préviendra entre deux assignations à comparaître. D’ici là, bon stream, et n’oubliez pas : même votre juriste préféré a besoin d’une pause « cat videos » pour rester compétitif.
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